Depuis 2007, Étienne Berthier est glaciologue au CNRS (Laboratoire d’Études en Géophysique et Océanographie Spatiales/Observatoire Midi-Pyrénées). Il exploite les données des satellites pour suivre les glaciers de montagne. Il quantifie la réponse de ces glaciers au changement climatique et leur contribution à la hausse du niveau marin. Étienne Berthier a participé à des missions de terrain dans les Alpes, en Islande, en Alaska ou au Népal.
Les auteurs


Julien Boé est chercheur CNRS depuis 2010 et travaille au Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS). Il s'intéresse au changement climatique anthropique sur l'Europe et à ses impacts, notamment en ce qui concerne le cycle hydrologique continental. Ses travaux portent également sur la compréhension des variations du cycle de l'eau sur la France au cours de la dernière centaine d'années.

Sandrine Bony est chercheure CNRS au Laboratoire de météorologie dynamique et spécialiste de la modélisation des climats. Son activité de recherche porte essentiellement sur le rôle des nuages dans le climat et dans le changement climatique, notamment à travers la modélisation, l’observation et les approches théoriques. Elle a été l'un des auteurs principaux du 4ème rapport du GIEC (2007) et elle est, depuis Octobre 2008, co-chair d’un groupe du Programme Mondial de Recherches sur le Climat qui coordonne les simulations climatiques réalisées par les différents groupes de modélisation internationaux (notamment les simulations de changement climatique qui servent de support aux rapports du GIEC).

Laurent Bopp est directeur de recherche CNRS au laboratoire des Sciences du climat et de l'Environnement de l'IPSL. Il est spécialiste des liens entre climat et cycle du carbone océanique. Il travaille également sur l'acidification de l'océan et sur les impacts du changement climatique sur les écosystèmes océaniques. Il a participé à la rédaction du chapitre « Cycle du carbone et des autres composés biogéochimiques » du 5ème rapport du GIEC. Il est aussi l’auteur ou le coauteur de plusieurs ouvrages pour les enfants et le grand public dont L'océan, le climat et nous. Un équilibre fragile ? (Paris, Le Pommier, 2011) et Les poissons vont-ils mourir de faim (et nous avec) ? (Paris, le Pommier, 2010).

Olivier Boucher a été chef de l’équipe « Climat, chimie et écosystèmes » au Centre Hadley du Met Office britannique de mars 2005 à mai 2011. Il est maintenant directeur de recherche CNRS et directeur-adjoint de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Il a coordonné le chapitre « Nuages et aérosols » du cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

Philippe Bousquet est professeur à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et il effectue sa recherche au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) à Gif-sur-Yvette. Il travaille sur la modélisation du cycle du carbone actuel. Philippe Bousquet s’occupe également des questions liées à la formation pour l’Institut Pierre Simon Laplace, fédération de recherche en sciences de l’environnement.

Pascale Braconnot est chercheure CEA au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE-IPSL) et spécialiste de la modélisation du climat et de la paléoclimatologie. Elle a notamment coordonné le développement du modèle numérique complet du système Terre de l’IPSL. Elle a participé à la rédaction des chapitres « Comprendre et attribuer le changement climatique » et « Evaluation des modèles climatiques » des 4ème et 5ème rapports du GIEC et a reçu, en 2009, la Médaille Milutin Milanković de l’European Geophysical Union

François-Marie Bréon est chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, un des laboratoires de l’IPSL. Sa spécialité initiale est l’utilisation des satellites pour observer et comprendre le climat de la Terre. Il a ensuite abordé d’autres thématiques, en particulier le bilan d’énergie du climat et le cycle du carbone. Il a contribué à l’écriture chapitre « Forçages radiatifs naturels et d’origine anthropique » du 5e rapport du GIEC et de son “Résumé pour les décideurs”.

Christophe Cassou est chercheur CNRS au CERFACS (Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique). Son expertise porte sur la compréhension de la variabilité climatique et de sa prévisibilité aux échelles de temps mensuelles à décennales. Sa région d’étude favorite couvre l’Océan Atlantique Nord et l’Europe. Il est l’auteur d’un ouvrage de littérature jeunesse : Météo et climat : ce n’est pas la même chose (Paris, Le Pommier, 2013) et d’un livre grand public : Parlons climat en 30 questions (Paris, La documentation française, 2015)

Anny Cazenave est chercheure au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) à Toulouse. Ses recherches portent sur l’étude de la planète (terre solide et enveloppes fluides de surface) par les techniques spatiales. Elle s’intéresse actuellement à l’évolution du niveau des océans en liaison avec le changement climatique. Elle contribue aux travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (2004-2007, pour le 4e rapport et 2010-2013, pour le 5e rapport). Anny Cazenave est membre de l’Académie des sciences et membre étranger des académies des sciences américaine et indienne.

Philippe Ciais est directeur de recherche au CEA et chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) Sa recherche porte sur le cycle du carbone et sur la biogéochimie atmosphérique. Il coordonne plusieurs projets de recherche européens et internationaux dont ICOS, une infrastructure européenne à grande échelle dont l’objectif est de quantifier les émissions de gaz à effet de serre et les puits de carbone à travers le continent européen. Il a coordonné la rédaction du chapitre 6 du 5e rapport du GIEC « Le cycle du carbone et les autres cycles biogéochimiques ».

Cathy Clerbaux est directrice de recherche CNRS au Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (LATMOS). Elle est spécialiste du sondage atmosphérique par satellite dans l’infrarouge. Elle consacre une grande partie de son travail à la mission IASI qui vole sur le satellite MetOp.
Pour en savoir plus : un portrait de Cathy Clerbaux sur le site web de l'IPSL.

Paléoclimatologue, Elsa Cortijo est directrice de recherche au CNRS et directrice adjointe du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) à Gif-sur-Yvette. Elle étudie les variations rapides du climat, en périodes glaciaire et interglaciaire, au cours des derniers cent mille ans, à partir de carottes de sédiment marin. Son objectif est de comprendre les mécanismes naturels responsables de cette variabilité.

Bertrand Ducharme est, depuis 2008, chercheur CNRS au centre de recherche de Météo-France (CNRM-GAME). Il s’intéresse à la modélisation numérique du système climatique et contribue au développement du modèle de climat CNRM-CM. Ses recherches portent en particulier sur la physique des surfaces continentales.

Christine Delire est chargée de recherche CNRS au centre de recherche de Météo-France (CNRM-GAME). Elle s’intéresse à la modélisation de la végétation, des sols et du cycle du carbone continental, avec un intérêt particulier pour le bassin Amazonien et les zones de pergélisol. Elle a également travaillé sur la modélisation de la dynamique de la végétation et sur son influence sur le climat ainsi qu’aux liens entre les modèles de végétation et les proxies paléo-environnementaux.

Michel Déqué est chercheur à Météo-France et a contribué au développement des différents modèles de climat de cet établissement depuis la fin des années 1970. Son activité de recherche porte sur deux domaines d'application des modèles de climat: la régionalisation des changements anthropiques, notamment sur la France, et la prévisibilité mensuelle à saisonnière.

Hervé Douville dirige l'équipe «Variabilité, Détection, Rétroactions» du groupe climat du Centre National de Recherches Météorologiques. Cette équipe utilise conjointement modèles et observations pour étudier les mécanismes de la variabilité climatique, naturelle ou en réponse aux forçages anthropiques, ainsi que pour estimer l'effet de l'homme sur les climats récent et futur. Elle s'intéresse en particulier aux conséquences hydrologiques du changement climatique et à ses impacts sur les phénomènes extrêmes que sont les canicules, les sécheresses ou les cyclones tropicaux.

Jean-Louis Dufresne est directeur de recherche au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) et directeur adjoint de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Il est également responsable du Centre de Modélisation du Climat de l’IPSL. Ses travaux de recherche s’orientent particulièrement autour de la physique de l'atmosphère et de la modélisation du climat. Il a participé à la rédaction du chapitre 12 du 5eme rapport du GIEC «Projections et prévisibilité à court terme du changement climatique».

Marie-Alice Foujols est ingénieure de recherche à l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL) et responsable technique du Centre de Modélisation du Climat de l'IPSL. Elle coordonne tous les développements techniques du modèle de climat de l'IPSL.

Après un doctorat effectué au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL) en 2008, et un post-doctorat à la Rosentiel School of Marine and Atmospheric Sciences (Miami, USA), Guillaume Gastineau a rejoint le Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentation et Approches Numériques (LOCEAN-IPSL) en tant que Maître de conférence à l'Université Pierre et Marie Curie en 2011.

Eric Guilyardi est directeur de recherches CNRS au Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentation et Approches Numériques (LOCEAN-IPSL) et à l’Université de Reading, en Grande-Bretagne. Spécialiste des échanges océan-atmosphère et du rôle de l’océan dans le climat, il étudie en particulier le phénomène El Niño et son évolution future. Il a participé à la rédaction du chapitre 9 du 5eme rapport du GIEC «Evaluation des modèles climatiques » et il est l’auteur d’un ouvrage pour le grand public « Océans et climat, quel avenir ? » (Le Pommier, 2008).

Céline GUIVARCH, ingénieure des Ponts, Eaux et Forêts et économiste, est chercheure au CIRED (Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement). Ses recherches portent sur l’économie du changement climatique et de l’énergie. Elle développe et utilise des modèles pour explorer les interactions entre dynamiques économiques, évolutions des systèmes énergétiques et environnement. Elle s’intéresse particulièrement au rôle des incertitudes pour les décisions de politiques climatiques et pour les scénarios socio-économiques pour la recherche sur le changement climatique.
Pour en savoir plus : la page personnelle de Céline Guivarch

Alexis Hannart est chercheur à l’Institut Franco-Argentin d’Etudes du Climat et ses Impacts (IFAECI), un laboratoire international du CNRS basé à Buenos Aires. Son principal sujet de recherche concerne la détection et l’attribution du changement climatique, thématique dont la finalité est de mettre en évidence des liens de causalité éventuels entre les réponses climatiques observées (tendances de long terme ou évènements ponctuels) et les forçages externes (naturels ou anthropiques), et pour laquelle il développe des méthodes statistiques.

Didier Hauglustaine est directeur de recherche CNRS au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE). Il travaille sur la modélisation numérique de la composition chimique de l’atmosphère et sur les liens existant entre la pollution de l’air et les perturbations du climat. Il a développé, en collaboration avec ses collègues de l’IPSL, le modèle INCA permettant de prendre en compte la chimie de l’atmosphère et les aérosols dans le modèle du climat de l’IPSL.

Frédéric Hourdin est directeur de recherche CNRS au Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) et directeur adjoint de son laboratoire. Il est l’un des artisans les plus actifs de la construction du modèle atmosphérique du LMD, qui est l’un des éléments du modèle de climat de l’IPSL. Il s’intéresse aussi au climat d’autres planètes.

Guy Jacques est océanographe biologiste, écologue et ancien directeur de recherche au CNRS. Il a travaillé sur la production primaire marine et son rôle dans le cycle du carbone dans les régions de remontée d’eau, en Méditerranée et dans l’océan Austral où il a lancé, dans les années 1980, le programme français d’étude du milieu pélagique. Guy Jacques est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages d’enseignement et de vulgarisation et il a donné plus de cent conférences publiques. Son dernier livre «De la vague à l’âme : un demi siècle de la vie d’un océanographe» est en ligne sur le site du Club des Argonautes.

Jean Jouzel est chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Il a été directeur de l'IPSL de 2001 à 2008 et il est vice-président du groupe 1 du GIEC. En 2002, le CNRS lui a décerné, conjointement à Claude Lorius, sa médaille d'or, la plus haute distinction scientifique française. Il reçoit, en 2012, le prestigieux Prix Vetlesen, le «Prix Nobel des sciences de la Terre et de l'Univers », qu'il partage avec sa collègue américaine Susan Solomon.

Diplômé de l’université de Harvard, Robert Kandel est directeur de recherche honoraire au CNRS (Laboratoire de météorologie dynamique). Après plusieurs années de recherche en astrophysique, il s'est tourné, en 1978, vers la recherche sur les climats en se spécialisant dans l’observation spatiale du bilan radiatif et de la couverture nuageuse de la Terre.

Myriam Khodri est chercheure au Laboratoire d'Océanographie et du Climat : expérimentation et approches numériques (LOCEAN). Elle est spécialisée dans la modélisation couplée océan-atmosphère et s’intéresse aux processus physiques des changements climatiques passés. Elle a été l’une des premières en France à réaliser des simulations climatiques couvrant les 1000 dernières années à l’aide de modèle de climat.

Katia Laval est professeure émérite à Sorbonne Université. A la suite de ses études de physique à l’ENS elle s’est intéressée à la compréhension des phénomènes physiques du climat. Dans les années 70, elle crée avec Robert Sadourny la première version du modèle climatique français au Laboratoire de météorologie dynamique (LMD-IPSL). Elle oriente par la suite ses recherches vers les liens entre végétation et climat, se focalisant sur la compréhension de la végétation et des bilans hydrologiques des surfaces continentales.

Hervé Le Treut est Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL) et membre de l'Académie des sciences. Ses travaux portent sur la modélisation numérique du système climatique et la compréhension des perturbations radiatives du climat, en particulier le rôle de l’effet de serre additionnel lié aux activités humaines. Il s’intéresse aussi aux impacts des changements climatiques et à l’analyse des risques environnementaux associés. Il est éditeur du chapitre 1 du volume 2 du 5e rapport du GIEC. Il est l’auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages pour le grand public, dont le dernier traite de l’adaptation au changement climatique en Aquitaine.

Laurent Li est directeur de recherche CNRS au Laboratoire de météorologie dynamique (LMD-IPSL). Il est spécialiste de la modélisation du climat. Il s’intéresse au changement climatique et à ses impacts, notamment pour les secteurs géographiques Europe-Méditerranée, Amérique du sud et Asie du sud-est.

Eric Maisonnave est ingénieur au Centre Européen pour la Recherche et la Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS). Son travail consiste à faire évoluer les modèles de climat utilisés dans son laboratoire afin d'utiliser au mieux les moyens de calcul les plus performants.

Olivier Marti est chercheur au CEA et il travaille au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) à Saclay. Il a obtenu son doctorat en 1992 à l'Université Pierre et Marie Curie. Sa thèse portait sur la modélisation de l'océan global, et l'utilisation de traceurs passifs (tels que les fréons) pour valider les modèles. Il est en France un des pionniers des modèles climatiques couplés océan-atmosphère, qu'il développe et utilise pour étudier les climats du passé : cycles glaciaires-interglaciaires, climat de l'Holocène, etc …

Directrice de recherche au CEA (Commissariat à l’énergie atomique), Valérie Masson-Delmotte travaille au laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) où elle est responsable du groupe « Dynamique et archives du climat ». Elle s’intéresse à l’évolution du climat, à des échelles de temps allant des derniers siècles jusqu’aux glaciations, et à l’apport des climats passés pour tester le réalisme des modèles de climat. Elle a participé à deux campagnes de terrain au nord du Groenland. Valérie Masson-Delmotte a contribué à la rédaction des 4e et 5e rapports du GIEC (2007 et 2013) et au rapport Antarctic Climate and Environment (2009). Depuis 2015, elle est co-présidente du groupe 1 du GIEC. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages pour le grand public dont Climat : le vrai et le faux (Paris, Le Pommier, 2011) et Les expéditions polaires (avec G. Jugie, Paris, Le Pommier, 2007).

Benoit Meyssignac est chercheur au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) de Toulouse. Depuis 2009, il exploite les données des satellites et des marégraphes pour estimer les variations du niveau de la mer aux échelles interannuelles à multidécennales, sur l'ensemble du globe. Il cherche à déterminer les causes climatiques des variations du niveau de la mer et à quantifier le rôle joué, sur ces variations, par les forçages extérieurs au système climatique (variabilité solaire, activité volcanique ou activité humaine).

Directeur de recherche au CNRS, Patrick J. Monfray a développé, dans les années 1990, la composante française du réseau de surveillance atmosphérique de CO2 de l’Organisation métérologique mondiale (OMM) et il a innové dans la modélisation climat-carbone. Co-fondateur du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) à Gif-sur-Yvette et du programme international IGBP/IMBER, Patrick Monfray a dirigé le Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) à Toulouse et la division Océan-Atmosphère du CNRS/INSU. En 2010, il a rejoint l’Agence nationale de la recherche (ANR) pour superviser les programmes sur les changements environnementaux en lien avec la société. Il est co-président du Belmont Forum, groupe international de financement de programmes internationaux en environnement vers un développement soutenable.

Didier Paillard est ingénieur CEA et paléoclimatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) à Gif-sur-Yvette. Il s’intéresse particulièrement à la réponse non linéaire du système climatique aux changements climatiques passés, en particulier sur les cycles glaciaires-interglaciaires et sur la variabilité climatique à l’échelle millénaire. Il a reçu, en 2013, la Médaille Milutin Milancović

Ingénieur de la météorologie, Jean Pailleux a été responsable des recherches et développements en PNT (Prévision Numérique du Temps), puis adjoint scientifique au directeur de la recherche de Météo-France de 2004 à 2009. Jean Pailleux réalise des expertises auprès d’organismes tels que l’OMM (Organisation météorologique mondiale), l’ESA (European Space Agency), EUMETSAT (European Organisation for the Exploitation of Meteorological Satellites) ou EUMETNET (European Meteorological Services Network).

Frédéric Parrenin, chercheur au CNRS, est glaciologue et paléoclimatologue au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE), à Grenoble. Après une formation en mathématiques à l’École normale supérieure de Paris, il a décidé d'appliquer son savoir-faire mathématique au problème du changement climatique. Il a effectué une thèse, dirigée par Jean Jouzel et Dominique Raynaud, sur la datation des glaces polaires, et il continue à travailler sur cette thématique pour laquelle il est internationalement reconnu.

Serge Planton est ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts à la retraite. Il a exercé pendant une vingtaine d’années la responsabilité du groupe de recherche climatique au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM, Météo-France/CNRS). Ses recherches en modélisation climatique l’ont conduit à s’intéresser plus particulièrement à la question de l’attribution des causes des changements climatiques observés, notamment en France, qu’elles soient d’origines naturelles ou humaines. Il a participé aux travaux du GIEC et a contribué à l’élaboration et à l’écriture de rapports sur le changement climatique et ses effets en France. Il est actuellement membre de l’association Météo et Climat.

Gilles Ramstein est directeur de recherches CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et paléoclimatologue. Spécialiste de la modélisation des climats du passé, il s’attache à comprendre comment la paléoclimatologie permet d’éclairer les changements climatiques actuels. Il est l’auteur, avec Jean-Claude Duplessy, de deux ouvrages de référence sur la paléoclimatologie «Trouver, dater et interpréter les indices» et «Enquête sur les climats anciens», publiés en 2013 aux éditions EDP Sciences, collection Savoirs actuels et du livre, écrit avec le journaliste Sylvestre Huet «Le climat en 100 questions» publié en 2020 aux éditions Taillandier.

Aurélien Ribes est chercheur au CNRM-GAME (Météo France et CNRS), au sein du Groupe de Météorologie Grande Echelle et Climat. Ses travaux portent principalement sur la mise en évidence du changement climatique dans les observations récentes, via les études de «détection et d'attribution» des changements climatiques. Il s'intéresse plus généralement aux méthodes statistiques utilisées en sciences du climat.

Catherine Ritz est directrice de recherche au CNRS et glaciologue. Elle travaille au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE) à Saint-Martin d’Hères. À l'aide de modèles numériques qu’elle a spécifiquement développés, elle s'intéresse à l'évolution des calottes polaires en réponse aux variations climatiques, que ce soit dans le passé, à l'échelle des cycles glaciaires-interglaciaires, ou pour des projections dans le futur proche.

David Saint-Martin est chercheur au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM-GAME, Météo-France/CNRS). Ses travaux de recherche portent principalement sur la modélisation du climat. Il contribue au développement du modèle de climat du CNRM-GAME, en particulier en ce qui concerne la composition chimique de l'atmosphère et la dynamique de la stratosphère.

Roland Séférian est ingénieur-chercheur au centre de recherche de Météo-France (CNRM-GAME) depuis 2013. Son activité de recherche porte sur la modélisation de la biogéochimie marine, du cycle du carbone océanique et global. Il s’intéresse en particulier à l’analyse de la variabilité naturelle des échanges de CO2 à l'interface air-mer et à leur modification en réponse aux changements climatiques futurs. Il contribue également au développement du modèle système Terre du CNRM-GAME pour lequel il développe une représentation numérique du cycle du carbone global.

Samuel Somot est chercheur au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM/Météo-France) depuis 2003. Il cherche à comprendre la variabilité passée du climat régional méditerranéen et à caractériser son évolution future. Il s'intéresse en particulier aux phénomènes climatiques typiques du climat méditerranéen : vents régionaux, pluies intenses, échanges air-mer de chaleur et d'eau, formation de masses d'eau profonde. Il étudie également la circulation de la mer Méditerranée aux échelles climatiques. Ses principaux outils de recherche sont les modèles régionaux de climat.

Sabrina Speich est professeure de géophysique, océanographie et de sciences du climat à l’Ecole normale supérieure (ENS). Au Laboratoire de météorologie dynamique (LMD-IPSL), ses recherches se concentrent sur la compréhension de l’océan, de sa dynamique, de sa variabilité et de son rôle dans le climat. En mars 2019, elle reçoit la médaille Albert Defant pour son travail novateur dans la compréhension de la circulation océanique à partir de mesures expérimentales et de simulations numériques. Pionnière de l’utilisation des balises Argo, c’est une experte de renommée mondiale dans le domaine de la modélisation des océans et de l’organisation de campagnes d’observations de grande ampleur.

Olivier Talagrand est directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire de Météorologie Dynamique. Il a développé et utilisé les méthodes de modélisation numérique de l'atmosphère de la Terre et des autres planètes. Entre autres responsabilités, il a été Président du Comité Scientifique Consultatif du Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (Reading, GB). Il a reçu la Médaille d’Argent 2004 du CNRS pour le Département des Sciences de l’Univers et la Médaille Lewis Fry Richardson 2014 de l'European Geophysical Union, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle aux géosciences non linéaires.

Laurent Terray est chercheur au CERFACS et il dirige le laboratoire mixte CNRS/CERFACS des «Sciences de l'Univers au CERFACS». Il travaille depuis plus de vingt ans sur les questions liées à la variabilité et au changement climatique. Ses thèmes de recherche les plus récents portent sur l'influence de la variabilité naturelle du climat sur les tendances du passé récent et les projections et prévisions climatiques pour les prochaines décennies ainsi que sur l'évolution des extrêmes climatiques associée au changement climatique d'origine anthropique.

Anne-Marie Tréguier est directrice de recherches au CNRS, et directrice de l'Institut Universitaire Européen de la Mer à Brest. Océanographe physicienne, membre du laboratoire de physique des océans, elle étudie par la simulation numérique le rôle des tourbillons et des courants de fine échelle dans la circulation globale de l'océan, en particulier leur influence sur le transport de chaleur et de sel. Elle coordonne, avec Bernard Barnier du LGGE Grenoble, le groupement de recherches international DRAKKAR. Ce groupe prépare les modèles globaux d'océan et de glace de mer à haute résolution en vue de leur intégration dans les futurs systèmes couplés globaux de prévision climatique.

Robert Vautard est chercheur au Laboratoire des Sciences du climat et de l’environnement (LSCE). Ses recherches portent sur l’analyse et la modélisation du climat et des événements extrêmes. Il s’intéresse particulièrement au lien entre les événements extrêmes et le changement climatique. Il a participé au 5ème rapport du GIEC comme éditeur de revue. Il a dirigé le LSCE, et coordonne maintenant le volet « recherche » du laboratoire d’excellence L-IPSL.

Nicolas Viovy est chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE-IPSL) et spécialiste de la modélisation des interactions entre la biosphère terrestre et le climat. Diplômé de l'ENSEEIHT en informatique, il a réalisé sa thèse au Laboratoire d’étude et de recherche en télédétection spatiale (LERTS) à Toulouse sur la caractérisation de l'évolution de la végétation par satellite. Il a rejoint le LSCE en 1993 pour travailler sur le développement du modèle global de végétation ORCHIDEE.

Océanographe-physicien et ancien directeur de recherche à l’IRD, Bruno Voituriez a travaillé sur les mécanismes physiques qui contrôlent la productivité des écosystèmes océaniques tropicaux. Il a dirigé des programmes de recherche à l’ORSTOM (actuel IRD) et à l’IFREMER et a participé à de nombreux comités internationaux (OMM, COI, CNES, etc.).

Aurore Voldoire est ingénieure des Travaux de Météo-France et mène sa recherche au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM). Elle s’intéresse notamment aux interactions océans-atmosphère et à la variabilité du climat tropical.

Spécialiste en paléocéanographie et en paléoclimatologie, Claire Waelbroeck est directrice de recherche au CNRS et travaille au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE-IPSL) à Gif-sur-Yvette. Ses recherches portent sur la compréhension des variations naturelles du climat et de la circulation océanique à partir des sédiments marins.

Pascal Yiou est chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement. Il est spécialisé dans les mathématiques appliquées au climat. En s'intéressant aux extrêmes du dernier millénaire, il a été l’un des premiers en France à tisser des liens entre les communautés de la modélisation de l'atmosphère, l'histoire et l'écophysiologie pour construire des bases de données climatiques.